Nos « représentants » ont des goûts de luxe, et ce n’est pas la première fois qu’on le découvre. Surtout avec l’éclatement de l’affaire des « Panama Papers », où l’on y retrouve des habitués de la magouille fiscale – on pense notamment au couple Balkany ou encore à Cahuzac –, on n’est plus à ça près. En 2010, c’était Christian Blanc, ex-secrétaire d’État, qui s’était vu offrir par l’Élysée, à l’époque dirigé par l’UMP, des cigares à 12 000€ et qui, rongé par le regret de prendre de l’argent aux contribuables, avait tout de même remboursé 3 500€.
Cette fois-ci donc, c’est le Président himself qui se voit entaché par des dépenses hallucinantes pour un travail dérisoire. À vue de nez, on aurait juré que François ne dépense pas plus en coiffeur par mois que je ne dépense au kebab du coin de la rue par semaine. Surprise ! Ce début de calvitie vaut presque 8 SMIC par mois ! Rien que ça !
Le véritable fond du problème, c’est le foutage de gueule permanent, l’hypocrisie constante de ceux qui détiennent le pouvoir, autant politique qu’économique, cachée derrière des intérêts de classe, bien différents de ceux qui, à leur insu, nourrissent grassement ces dirigeants. Parce que ce sont ces derniers qui ont créé les règles du jeu, afin de pouvoir constamment gagner et rester tout en haut. Ils possèdent l’appareil, nous avons le nombre. Ne suivons plus les règles imposées par les créateurs du jeu, car celles-ci sont étudiées pour que l’on perde.