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Victoire contre les partiels

Blocage à Arcueil ce matin : les étudiants font annuler les examens de Nanterre

Dans un contexte où les facultés se font évacuer une par une, les présidences d’universités misent sur les partiels et les examens pour faire rentrer dans le rang les étudiants et stopper le mouvement. Mais à Arcueil ce matin, des centaines d’étudiants ont empêché leur tenue délocalisée.

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Ce matin plusieurs centaines d’étudiants de différentes fac se sont réunis à Arcueil à l’appel des étudiants mobilisés Nanterre pour bloquer les examens délocalisés à la maison des examens. Le but : dénoncer des examens qui se tiennent malgré la mobilisation étudiante, dans des locaux délocalisés parfois difficiles d’accès pour les étudiants nanterrois. Face à eux, comme à Lille et Paris 1, ce sont les forces polices qui se sont interposés pour imposer des partiels militarisés. Cependant, les étudiants et leurs soutiens, notamment des cheminots de la gare de Saint Lazare et des postiers du 92, ont tenu tête face à leurs provocations et aux violences policières. Car sous la pression des étudiants présents, les flics n’ont pas hésité à gazer et matraquer les étudiants pour faire entrer celles et ceux qui devaient composer, gazant au passage le député France Insoumise Eric Coquerel, venu soutenir les étudiants.

Plusieurs prises de paroles ont pu se maintenir tout comme le blocus, même si la police à réussi à créer un couloir pour permettre à quelques dizaines d’étudiants de rentrer dans le centre. Le face à face à tout de même continuer jusqu’à 10h30 quand un des directeurs du centre a finalement annoncé au mégaphone l’annulation des examens d’aujourd’hui et demain. Les étudiants qui avaient réussi à entrer dans le centre ont du le quitter face à leurs camarades. Selon Philomène, étudiante à Paris 7, venue en soutien, il s’agit « de faire annuler les examens qui sont actuellement l’arme utilisée par le gouvernement pour casser la mobilisation. Il y a une continuité, poursuit-elle, entre l’utilisation de la matraque pour vider les universités, avec des blessés graves comme à Toulouse, et la tenue des partiels dans des centres délocalisés : il s’agit de maintenir une pression continue sur les étudiants pour les forcer à rentrer dans le rang. »


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