×

Répression de la jeunesse

Deuxième blocus réprimé au lycée Paul Valéry

Après un premier blocus le 13 décembre, les lycéens de Paul Valéry ont décidé de rebloquer ce matin et se sont à nouveau confrontés à la répression sans faille de la direction et de la police pour empêcher toute mobilisation de la jeunesse.

Facebook Twitter

Vendredi dernier, la vidéo choquante du directeur du lycée Paul Valéry (12ème arrondissement de Paris) provocant la chute d’un jeune lycéen bloqueur avait tourné sur les réseaux sociaux. On y voyait la direction, aidée de la police, tenter de faire cesser la tentative de mobilisation des lycéens, notamment en récupérant les poubelles placées devant les grilles de l’établissement. Et, par la suite, le proviseur prendre une poubelle sur laquelle était posté un des jeunes et la retirer violemment, provocant sa chute.

A nouveau ce matin les lycéens de Paul Valéry ont décidé de bloquer, notamment en réponse à cet acte violent et pour montrer leur détermination malgré la répression. Encore une fois, ils ont été violemment empêchés de continuer et cette fois par l’intervention musclée de la police qui a notamment utilisé des gaz lacrymogènes contre les bloqueurs.

Une nouvelle attaque, après les fermetures successives des facultés parisiennes ou encore la forte répression subie par les lycéens d’Angers ou Montpellier mais aussi de Colbert ou Massy en Ile de France qui montre la volonté du gouvernement de cadencer la jeunesse. En effet, il s’agit, encore une fois, d’empêcher tout réveil de la jeunesse à un moment charnière du mouvement de grève dans lequel est entré le pays. On se souvient des jeunes de Mantes la Jolie mis à genoux par la police et de toutes les humiliations subies par les jeunes qui cherchent à se mobiliser depuis la rentrée, avec dernièrement la mise en garde à vue de Rami, lycéen d’Angers, pour le simple fait d’avoir manifesté. (https://www.revolutionpermanente.fr/Soutien-a-Rami-lyceen-interpelle-lors-de-la-manifestation-a-Toulouse)

Mais, alors que le gouvernement, notamment à travers une répression policière très importante, tente de contenir la jeunesse, celle-ci aurait tout intérêt à rejoindre la grève des travailleurs contre la réforme des retraites. Un combat qui va bien au-delà d’une simple revendication syndicale et qui pose la question de la société dans laquelle nous voulons vivre et où pourrait se retrouver les envies de la jeunesse pour un autre futur et contre cette précarité tout au long de la vie que lui propose le néolibéralisme. Demain, une journée de mobilisation massive est à nouveau appelée par les syndicats à laquelle la jeunesse doit se joindre !


Facebook Twitter
Kanaky : après l'adoption de la loi coloniale, l'État réprime la révolte dans le sang

Kanaky : après l’adoption de la loi coloniale, l’État réprime la révolte dans le sang

État d'urgence, armée, réseaux sociaux coupés : face à la répression coloniale, soutien au peuple kanak !

État d’urgence, armée, réseaux sociaux coupés : face à la répression coloniale, soutien au peuple kanak !

Ilan Pappé intimidé par le FBI pour son soutien à la Palestine : stop à la criminalisation !

Ilan Pappé intimidé par le FBI pour son soutien à la Palestine : stop à la criminalisation !

À l'heure de la révolte kanake, lire ou relire « Kanaky » de Joseph Andras

À l’heure de la révolte kanake, lire ou relire « Kanaky » de Joseph Andras

Kanaky : Des milices mènent des chasses à l'homme contre les Kanaks

Kanaky : Des milices mènent des chasses à l’homme contre les Kanaks

Interdiction de TikTok en Kanaky : une censure grave pour empêcher la mobilisation

Interdiction de TikTok en Kanaky : une censure grave pour empêcher la mobilisation

SUD Rail, MA France, A. Traoré, F. Lordon, … : front à la Sorbonne contre la répression des étudiant·es

SUD Rail, MA France, A. Traoré, F. Lordon, … : front à la Sorbonne contre la répression des étudiant·es

« Leaders mafieux » : l'État criminalise la CCAT pour mieux réprimer le peuple kanak

« Leaders mafieux » : l’État criminalise la CCAT pour mieux réprimer le peuple kanak