Selon leBerliner Zeitung, lors d’un contrôle policier dans le Friedrichshain,Christoph s’est mis à péter devant la policière qui le contrôlait, puis a réitéré son geste. La policière a considéré cet acte comme « un affront » et a adressé une amende de 900 euros, que l’homme a reçue, un an plus tard. Le chef de la 32ème unité de police, témoin des faits, a porté plainte car il a considéré que ces pets constituaient une forme d’insulte. Un an plus tard, Christoph a reçu une amende de 900 euros.

Le tribunal de Berlin a alors condamné Christoph S. à une amende de 900 euros, mais celui-ci a fait appel. Après s’être opposé à l’amende, l’affaire a atterri devant le magistrat mardi dernier. Au cours de son procès, l’accusé a obtenu gain de cause. Son avocat a déclaré : « c’est une chose qu’un officier de police se sente insulté par un pet. Mais si le système judiciaire et le procureur pensent ainsi, c’est un échec de l’État. » L’homme a gagné son procès en appel et n’a finalement rien eu à payer.

Ce harcèlement policier et judiciaire n’est pas une première. En effet, une répression similaire a eu lieu aux États-Unis. Un automobiliste arrêté pour conduite en état d’ébriété avait reçu un chef d’accusation supplémentaire pour avoir pété dans le commissariat et éventé les flatulences en direction des policiers. Lui aussi, verbalisé pour un pet. De quoi donner des envies de tout faire péter !