191 agences fermées en 3 ans mais une pluie de parachutes dorés et de bonus opaques.

Malgré les fameux débats sur la rémunération des cadres dirigeants des grandes entreprises et les règles de bonne conduite sans cesse invoquées, les salaires exorbitants, allant jusqu’à plusieurs centaines de Smic continuent de flamber. C’est une façon de montrer que le côté « indicatif » de l’encadrement des rémunérations des dirigeants n’est que pour la forme, et même s’il était imposé par une lutte victorieuse des salariés, il serait aisément contournable au vue des montages financiers à leur disposition.

Au-delà de ces salaires mirobolants, au prix de notre labeur, BNP-Paribas vient alimenter le chômage de masse en supprimant des milliers de postes et en fermant les agences. Les salariés, déjà plumés se font une nouvelle fois exproprier en payant des sommes non négligeables de frais de tenue de comptes-courants qui étaient jusqu’à présent gratuits.

Ainsi, en plus de nous exploiter, de s’offrir des rémunérations exorbitantes, les banques et leurs monopoles nous exproprient une partie de notre salaire, en nous imposant de multiples services obligatoires, agios etc... Avec la loi Travail au service du patronat et des banques, ce qui se joue, c’est bien le toujours plus de précarité pour les salariés au nom de leur profit.