Crédits photos : Mathieu Ferri/rdf/Maxppp/MAXPPP

Dans les Pyrénées Orientales, la petite ville de Millas, et particulièrement l’établissement scolaire Christian-Bourquin, est en deuil : un car de ramassage scolaire a été coupé en deux par un TER dans la soirée de jeudi, tuant sur le coup 4 adolescents, et en en blessant 19 autres, dont 7 gravement. Ce vendredi, une cinquième victime est décédée à la suite de ses blessures. Les centres hospitaliers de Toulouse, Montpellier et Perpignan sont sur le pied de guerre pour faire face à une situation dramatique où beaucoup d’enfants sont entre la vie et la mort. Pour aider les élèves non hospitalisés, une cellule de soutien psychologique a été mise en place à l’école, pour permettre de suivre les traumatismes causés par l’accident.

Plusieurs enquêtes ont été ouvertes pour définir les circonstances de l’accident : une première pour « homicide et blessures involontaires », diligentée par la gendarmerie ; une second par e bureau d’enquête sur les accidents de transport terrestre (BEA-TT), chargée d’étudier les éventuelles défaillances techniques ; une dernière enquête à la SNCF, ouverte automatiquement après un accident. La principale question, qui reste à pour l’instant ouverte, est de savoir si les demi-barrières du passage a niveau étaient ou non baissées : comment le car a-t-il pu se retrouver sur la voir au moment de l’impact ? La conductrice du car, encore hospitalisée, n’a pas encore témoigné auprès des autorités et de nombreux témoignages semblent sur cette question contradictoires. Pour l’heure, en l’absence d’éléments supplémentaires, la question de la responsabilité de ce terrible accident reste l’instant sans réponse, même si l’on peut pointer la question de l’existence même de ces passages à niveau.