Ainsi, un « mauvais élève » - une définition qui va de l’oubli de matériel aux mauvaises notes - se verra affublé d’un bracelet rouge, histoire qu’on puisse le cataloguer au premier coup d’œil. Un élève « moyen » portera le bracelet jaune, tandis qu’un « bon élève » sera récompensé d’un gratifiant vert.
Loin d’être uniquement symbolique, cette mesure a aussi des conséquences pratiques dans la vie de l’établissement : un « bracelet vert » a ainsi la priorité à la cantine, mais possède aussi les droits exclusifs d’accès à la salle d’autonomie et de marcher sur la pelouse !

Ne se contentant pas d’être stigmatisante pour les élèves en difficulté, cette instauration de bracelets différenciés a en réalité vocation à réduire les droits des élèves ne correspondant pas aux normes du système solaire. La notation ne suffit visiblement plus à la logique méritocratique de l’école, il faudrait à présent que les élèves soient détectables à vue pour être dès lors classifiés ! À quand une interdiction de manger à la cantine pour être arrivé en cours après la sonnerie ?