Dans la suite de la journée de grève importante des cheminots ce 26 avril contre le décret socle, le 28 avril devait permettre de démarrer le second round de la mobilisation contre la loi Travail, qui sera « débattue » au Parlement durant le mois de mai. Avec « l’accord » trouvé cette nuit avec les intermittents quant au régime d’indemnisation chômage, le gouvernement a utilisé la carotte dont on verra ensuite la couleur, d’autant que l’accord était en quelque sorte déjà prévue par la CGT depuis quelques semaines.

Ce matin, le gouvernement use du bâton pour réprimer et casser, tôt ce matin, la dynamique de la mobilisation impulsée localement par l’AG interpro de Saint-Denis, ses travailleurs, étudiants et lycéens, « Nuit Deboutiste » qui, localement, construisent la convergence et le « tous ensemble » en bloquant le plus gros port d’Ile de France à Gennevilliers « pour frapper le patronat au portefeuille ». De cette façon et dans la poursuite de l’escalade répressive de la jeunesse avant les vacances, c’est la dynamique de la mobilisation 28 avril que le gouvernement tente de casser.

Ainsi, Hollande et ses forces de polices cherche à briser un second départ de la mobilisation contre la loi Travail en usant de nouveau de la carotte et du bâton. Mais, alors que la majorité de la population est opposée à Hollande et à sa loi Travail, en usant de la répression tout azimut, il ne fera que renforcer la détermination des personnes mobilisées de battre en brèche ce gouvernement et sa politique antisociale.

Les interpellés doivent être immédiatement libérés sans poursuite ! L’ensemble des organisations syndicales et de jeunesse doivent également exiger et mettre tout en œuvre pour leur libération immédiate ! Dans nos Assemblées Générales, dans nos structures syndicales, dans les AG Nuit Debout, soutenons nos camarades et dénonçons ces nouvelles interpellations ! Exigeons la libération immédiate et sans poursuite des interpellés !