Dimanche 21 janvier 2018, un an après ces manifestations massives, ont émergé plusieurs rassemblements dans des grandes villes pour réaffirmer l’opposition à Trump, à sa politique constante de casse du régime des soins pour les femmes, et les attaques contre les personnes LGBT et contre les droits des immigrés. Aux Etats-Unis cette deuxième marche annuelle des femmes a rassemblé plus d’un million de participants. A Los Angeles, 500 000 personnes se sont par exemple réunies, et à Chicago les chiffres étaient encore plus importants que l’année dernière. Alors que les manifestants venaient de tous les horizons, le parti démocrate a désespérément tenté de récupérer cette contestation envers Trump à leur compte pour préparer les élections de mi-mandat de 2018. Linda Sarsour, co-organisatrice de la marche a en effet déclaré que les organisateurs voulaient envoyer « le message fort que les femmes mèneront des victoires électorales en 2018 ».

Ces manifestations ont également eu un écho international : en Australie, à Berlin, Londres ou encore Paris, des femmes se sont rassemblées dans la dynamique du mouvement #MeToo, soulevé en novembre dernier après l’affaire Weistein. A Paris, les manifestants étaient rassemblés derrière une banderole « De #MeToo à #WETOOGETHER, Tou.te.s ensemble contre les violences sexistes ! ».