Guadalupe a été arrêtée en 2008 dans un parc aquatique de Phoenix où elle travaillait lors d’une décente organisée par le shérif Joe Arpaio, pendant laquelle elle a découvert qu’elle travaillait avec de faux numéros d’identité. À partir de ce jour, elle a dû pointer régulièrement à l’ICE ; son expulsion est ensuite passée en arrière-plan et elle a obtenu un permis de travail jusqu’à mercredi dernier, jour de son arrestation.

Pendant sa campagne et les premiers jours de son mandat, Trump a lancé une politique xénophobe et sexiste qui consistait à couper tout financement aux ONG aidant les femmes à avorter dans d’autres pays, attaquant ainsi le droit des femmes de décider de leur propre corps.

Mais ce sont bien les immigrées qui subissent le plus la précarité

À ses 14 ans, Guadalupe est sortie de l’État de Guanajuato pour traverser la frontière, mais à son arrivée aux États-Unis elle a dû se confronter au travail illégal et aujourd’hui à son expulsion. Arriver aux États-Unis n’est pas facile, d’autant plus pour les femmes et les minorités de genre qui se confrontent évidemment à la dureté du voyage, mais aussi à la violence machiste comme le harcèlement ou, dans certains cas, le viol. Passé la frontière, le plus souvent sans papiers, elles ont des boulots précaires, sont discriminées au travail, n’ont aucune garantie de services publiques comme celui de la santé et vivent dans la peur d’être expulsées et de revenir dans la violence de leur propre pays. C’est pour cela qu’il est important de pouvoir lutter contre les violences machistes, pour la libre circulation et la libre installation de toutes et tous, ainsi que l’égalité des droits civils et politiques.

http://www.laizquierdadiario.com/Guadalupe-Garcia-un-ejemplo-mas-de-las-deportaciones-de-Trump