Ces derniers temps, les banques engrangent sans compter. Jamais les bénéfices auront été aussi élevés, souligne le journal du Medef, Les Echos. Sur l’ensemble de l’an passé, les six premières banques hexagonales ont encaissé à elles seules 23,5 milliards d’euros de bénéfices. Cela signifie que les bénéfices dépassent ceux de 2015 qui, déjà, avaient retrouvé leurs niveaux d’avant-crise.

En ce qui concerne les augmentations, les primes et les intéressements négociés au cours des NAO (Négociations Annuelles Obligatoires) de 2017, au cours de l’automne dernier et revues périodiquement, c’est loin d’être le Pérou pour les employés. C’est ce que note avec tout autant d’objectivité Les Echos dans son édition du 3 mars dernier : « Les banques françaises jouent la modération salariale ». La presse patronale a un certain talent pour l’euphémisme.

En moyenne, les guichetiers, agents et autres employés de base auront droit à une augmentation de 0,7%. Les primes s’échelonnent généralement entre 280 et les 1000 euros… annuels, bien entendu.

Et puis il y a les parents pauvres : à la Société Générale, qui a pourtant XXX, ou chez LXCL, ex-Crédit Lyonnais, les employés auront tout simplement droit à zéro euro d’augmentation.

De l’argent, pourtant, il y en a. Plein les caisses des actionnaires et du patronat.