Dès 11h30, le cortège a démarré avec en tête les syndicats, CGT puis Solidaires et FO.
Plus remarquable, le cortège qui venait juste derrière, organisé par Nuit Debout et ses différentes commissions, qui avaient préparé le 9 sur la place du Capitole. Dynamique, inventif et radical, c’était certainement le cortège le plus entrainant, avec ses slogans et chorégraphies. Du classique « grève générale, jusqu’au retrait total » à « travailler moins pour vivre plus », le cortège est aussi passé par un « Nous sommes le pouvoir » dansant, ou un joyeux « Pends, pends, pends ton patron, t’auras ton salaire ! Pends, pends, pends ton patron, t’auras ton pognon ! ».
Les étudiants ont d’ailleurs majoritairement pris part à ce cortège, d’au moins un millier de personnes.

Suivis par un cortège lycéen comme toujours très dynamique, et lui-même suivi de près par la BAC.
Enfin, les partis politiques comme NPA ou LO avaient assuré des cortèges propres en fin de manifestation.

A la fin de la manifestation, les étudiants et lycéens avaient préparé une action symbolique, en brûlant un Code du Travail sur la place du Monument aux morts.

Si ce 9 avril n’était pas aussi massif que le 31, l’état d’esprit y était tout aussi combatif. L’envie de ne pas baisser les bras, de passer les obstacles des vacances et des examens s’est fait ressentir (« en avril, ne te démobilises pas d’un fil »). Le besoin de convergences aussi. A noter le tract de la coordination toulousaine appelant à se coordonner, notamment en solidarité avec les cheminots le 12, et à construire la mobilisation interprofessionnelle du 14, en discutant à 18h à la place du Capitole, ce #40 mars (9 avril du calendrier Nuit Debout).

Toulouse ne capitule pas, elle Capitole !