Crédits : Radio France

Le 20 août dans le métro toulousain, deux adjoints à la sécurité (ou ADS, futurs policiers formés à l’école de police) et deux membres de la police nationale ont interpellé un homme, apparemment suspecté de trafic de stupéfiants. Sous le prétexte d’un contrôle d’identité, et après lui avoir passé les menottes, ils l’amènent dans un local de Tisséo, l’agence de transport toulousaine. C’est alors que les deux ADS portent de violents coups – y compris à la tête – de l’homme, qui est menotté. Les deux policiers titulaires restent passifs, jusqu’au moment où ils se rendent compte que la scène est filmée par une caméra de surveillance.

Le procureur de la république à Toulouse, ayant eu accès aux images, a par la suite contacté l’IGPN – la police des polices – qui a ouvert une enquête. Bien que peu d’informations aient fuité par la suite, il est fort probable que les quatre membres des forces de répression impliqués ne soient pas très lourdement condamnés.

Cet énième acte de violences policières ne fait qu’illustrer une fois de plus le rôle structurel de la police qui, bien loin de nous protéger, matraque et réprime à la moindre occasion.