Le nouvel ajout à l’arsenal répressif de la PP a été présenté mercredi 4 mai et son expérimentation a débuté aussitôt.

Avec un prix s’élevant à 2,4 millions d’euros, ce n’est pas un cadeau ordinaire que la préfecture vient de s’offrir. Le nouveau véhicule blindé mesure 6 mètres de long, 2,5 mètres de large et pèse 20 tonnes. Il peut porter 13 hommes armés jusqu’aux dents et peut atteindre jusqu’à 110 km/h. Il est équipé de six roues motrices et quatre trappes pour les snipers. Et son blindage résiste à tout genre d’attaques : balistiques, biologiques, chimiques, radiologiques, et même nucléaires. C’est un monstre de guerre que la préfecture s’apprête à lâcher sur Paris et ses habitants.

Des membres de la BRI ont pu tester fièrement leur nouveau jouet au centre d’entraînement de Villejuif. Dans une vidéo publiée sur le site de Paris Match, on voit des membres de la brigade se prêter à cœur joie à de véritables exercices de guerre urbaine, snipers et grenades à la clef.

La préfecture vante les mérites de sa nouvelle acquisition en expliquant que le Titus permettrait à ses équipes d’être plus efficaces en cas d’attaque terroriste ou de prise d’otage, faisant clairement référence aux attaques du 13 novembre dans une tentative de de rallier l’opinion publique.

Mais on sait pertinemment que son nouveau jouet servira à réprimer encore plus fortement les quartiers populaires et les manifestations. Loin de protéger les habitants de Paris du « terrorisme », avec ses airs de machine de guerre, il servira surtout à faire régner un climat de haute tension et de peur dans la capitale.