La Izquierda Diario México

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C’est dans la maison où Trotsky a passé les dernières années de sa vie et où il fut mortellement blessé par un agent de Moscou le 20 août 1940 qu’ont été organisées une série d’activités en commémoration de la mort de l’un des principaux dirigeants de la révolution russe de 1917.

Plusieurs dizaines de personnalités ont assisté à l’hommage officiel rendu. Parmi ceux qui ont pris la parole, Cuauhtémoc Cárdenas Solorzáno, fils du président Lázaro Cárdenas, seul chef d’Etat à avoir concédé un visa à Trotsky, alors pourchassé de par le monde. Eduardo Vázquez Martín, actuellement adjoint à la culture à la mairie de México, a souligné l’importance de la politique d’asile du pays à l’époque et a annoncé que le Secrétariat à la Culture de la mairie appuiera la Maison-Musée.

La cérémonie a été conclue par Esteban Volkov qui s’est remémoré, à haute-voix, ses derniers souvenirs du 20 août 1940, lorsque, de retour de l’école, il se trouva face à une maison sans dessus-dessous, avec les allers-retours des gardes du corps et les dernières paroles de son grand-père. Il est revenu, également, sur la persécution systématique dont sa famille a été l’objet de la part des staliniens. A la suite de l’attentat raté perpétré par le peintre muraliste mexicain Álfaro Siqueiros, le 20 mai 1940, Volkov a souligné comment Trotsky se réveillait tous les matins en disant à Natalia Sedova, sa compagne : « Natacha, on a gagné un jour de plus ».

Volkov a souligné l’importance de l’héritage théorico-politique construit par le révolutionnaire russe au cours de la dernière partie de sa vie : « les partisans de Trotsky portent en eux une particule de l’humanité future ». Volkov a appelé à poursuivre l’œuvre titanesque entamée par son grand-père et ses partisans, à savoir la construction de la Quatrième Internationale.

Trad. CT.