Il n’y a pas eu de trêve de Noël comme le souhaitait le gouvernement et le patronat, comme l’exigeait la presse dominante, comme le rêvaient certains dirigeants syndicaux. Les ouvriers et ouvrières ont dit un clair NON. « Pas de retrait, pas de trêve ! ». Et ce n’est pas encore fini. Mais il y a eu des visages reluisants de bonheur. Car malgré la dureté de la grève, malgré la fatigue, malgré les difficultés économiques, malgré tout cela, la lutte ravit celui et celle qui lutte. Elle fait revivre. Car dans une société d’exploitation, d’oppressions, où tout est fait pour favoriser une poignée de possédants (misérable minorité d’âmes flétries, méprisantes et méprisables), dans cette société résister, lutter, tout renverser ne rime avec autre chose qu’avec vivre. Une trêve ? A-t-on déjà vu une trêve de vie ? Qu’ils trêvent ! De ce côté-ci il n’y a qu’envie de lutte et de victoire.

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