Alors que la journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien se situe cette année dans un contexte de génocide et de massacres de la part de l’armée israélienne, des appels à la mobilisation ont été lancés depuis les étudiants de l’université de Birzeit en Cisjordanie.
Pour y répondre, le comité Tolbiac (Paris 1), rejoint par les comités étudiants réunis en Assemblée générale le 15 novembre dernier, organisent une veillée étudiante Place de la Sorbonne à 18h30 pour rendre hommages aux plus de 15 000 victimes palestiniennes depuis le 7 octobre. Cette veillée clôturera une journée de conférences et d’actions dans les universités, et a vocation à réunir largement les étudiants, le personnel universitaire et tout militant de la cause palestinienne dans un lieu symbolique de la lutte étudiante.
En effet, la Place de La Sorbonne est un haut lieu des combats de la jeunesse contre l’impérialisme depuis les années 60, lorsque les étudiants se mobilisaient aux côtés des peuples vietnamien et algérien en lutte pour la liberté. En mai 68, elle a ensuite été un QG des affrontements de la jeunesse en lutte contre le régime réactionnaire de De Gaulle aux côtés du monde du travail. Comme l’expliquent les étudiants de Tolbiac dans leur communiqué d’appel au 29 novembre, c’est en ce sens qu’« aujourd’hui, [ils veulent] en faire une place forte de la lutte pour la Palestine ».
Par un rassemblement d’hommage aux victimes du génocide et de la colonisation, l’objectif des étudiants mobilisés est ainsi d’élargir le mouvement de solidarité pour en faire un combat anti-impérialiste pour la liberté du peuple palestinien.
« Organiser une veillée étudiante contre le génocide et le colonialisme permet de faire une jonction importante entre la lutte du peuple palestinien et la lutte contre l’impérialisme français, qui est non seulement complice de ce qu’il se passe en Palestine, mais est aussi lui-même responsable de la domination exercée sur les populations en Afrique au travers de sa politique militaire et économique » explique Ariane Anemoyannis, porte-parole du collectif Le Poing Levé qui participe aux comités étudiants et à la préparation de la journée.
De fait, alors que la France est complice de l’oppression du peuple palestinien par ses liens politiques et économiques avec l’Etat d’Israël, il est essentiel que le mouvement puisse se structurer depuis les lieux d’étude et de travail et diriger sa force de frappe contre l’impérialisme français et le gouvernement autoritaire de Macron qui criminalise violemment toute solidarité avec la Palestine.
En ce sens, il s’agit d’être très nombreux Place de La Sorbonne mercredi 2
