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Répression

Soutien à la Palestine : 88 étudiant·e·s interpellé·e·s à la Sorbonne

Ce mardi soir, la police est intervenue pour expulser un amphithéâtre de la Sorbonne, occupé pour dénoncer l'invasion à venir de Rafah et le génocide à Gaza. "Autour de 70 étudiant·e·s auraient été interpellé·e·s" d’après des témoins sur place. Il va falloir les soutenir massivement.

7 mai

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Soutien à la Palestine : 88 étudiant·e·s interpellé·e·s à la Sorbonne

EDIT à 9h25 : D’après TF1, ce sont finalement 88 personnes qui auraient été interpellées hier soir.

La répression de la solidarité étudiante avec la Palestine continue de se renforcer. Après les deux interpellations d’étudiant·e·s de Sciences Po Paris ce matin lors d’une action devant leur établissement, dont la garde-à-vue a été prolongée, c’est à la Sorbonne que la police a frappé ce mardi soir.

Après avoir expulsé l’amphithéâtre occupée en solidarité avec la Palestine dans l’université, ce sont au moins 70 interpellations qui auraient eu lieu ce soir d’après des témoins sur place. « L’occupation réunissait autour de 80 personnes dont la vaste majorité a été interpellée. On les a vus aux alentours de la Sorbonne monter dans des fourgons de la police, ça a duré plusieurs heures. Autour de 70 personnes auraient donc été interpellées » raconte un étudiant mobilisé qui a assisté aux interpellations. Une affirmation corroborée par d’autres étudiants.

Un chiffre énorme mais cohérent, alors que, selon BFM TV, « vers 22 heures, 37 personnes avaient été interpellées d’après la préfecture de police de Paris. » Ainsi, tandis que le massacre à Gaza s’apprête à s’accélérer avec la préparation de l’invasion terrestre de Rafah, le gouvernement décide de réprimer brutalement et massivement les étudiants solidaires de la Palestine.

Face à cette offensive d’ampleur, qui constitue un saut répressif, il va falloir montrer une solidarité massive dès demain. Si nous ne connaissons pas encore la situation des étudiant·e·s, il semble qu’ils seraient en train d’être amenés dans les différents commissariats parisiens où ils pourraient être placés en garde-à-vue. Si cette information se confirme, il faudra être très nombreux à se mobiliser dès demain matin pour dénoncer cette offensive contre le soutien au peuple palestinien.

Alors que cette répression s’inscrit dans un durcissement autoritaire plus large contre les soutiens de la Palestine, dont témoignent ces dernières semaines les convocations en série pour apologie du terrorisme, il y a urgence à faire front face au gouvernement. Soutenir la Palestine n’est pas un crime !

Lire aussi : Occupation de la Sorbonne pour la Palestine : la police expulse et interpelle des étudiants mobilisés


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