Samedi 19 mars, au lendemain de la date anniversaire des Accords d’Evian, alors que François Hollande prononçait au Musée du Quai Branly un discours « d’hommage à toutes les victimes de la guerre d’Algérie » écrit par Benjamin Stora, censé proposer un « récit national et républicain de la guerre », des centaines de personnes manifestaientcontre le colonialisme, la guerre, l’état d’urgence et les violences policières. Quelques centaines pour la capitale ? C’est peu, sans doute, au regard des axes posés et de la situation actuelle, alors queles bombardements français sur la Syrie n’ont jamais été aussi intenses, quel’état d’urgence et son cortège de stigmatisation accrue entretient un climat de peur et de divisions. Et la gauche, gauche radicale et extrême gauche, dans tout ça ? LeFigarol’accuse « d’islamo-gauchisme » alors que les Indigènes de la République parle d’une extrême gauche à l’antiracisme abstrait qui se casse la tête dans les pratiques concrètes. Qu’en pensaient, samedi, certains manifestants ?
Courant Communiste Revolutionnaire
23 mars 2016