Aux Jeux Olympiques, tout n’est pas rose. La discrimination et le sexisme impactent les jeunes qui y participent puisque il semble qu’ils doivent remplir même des critères esthétiques. Sur les réseaux sociaux, il y a eu une avalanche de commentaires sur Moreno mais qui ne remarquaient pas ses capacités sportives. Elles lui ont pourtant permis d’arriver en 31ème place, parmi les meilleures de la discipline.

Le fait que la majorité des commentaires provienne d’hommes mexicains n’a rien d’étonnant puisque le pays est connu pour l’énorme quantité de « féminicides » et pour son niveau de violence contre les femmes. Malgré cela, les femmes mexicaines se sont mobilisées cette année derrière le slogan #NousNousVoulonsVivantes (VivasNosQueremos) lors d’une manifestation massive.

La pression qui existe sur le corps des sportifs est très connue. Ces pressions dans la gymnastique artistique provoquent des désordres alimentaires chez les femmes afin d’avoir un corps qui ressemble à celui d’une jeune fille. De la même manière, l’atmosphère dans laquelle elles vivent est insupportable puisque la compétition entre elles ne fait que contribuer au problème.

Le cas d’Alexa Moreno n’est pas le seul. L’éthiopien Robel Kiros Habte a été hué pendant qu’il nageait à cause d’un supposé manque d’entrainement et un "surpoids". Ici, nous sommes dans un cas où une athlète est discriminée car elle est latino-américaine et serait en « surpoids ». Quelle image est-ce que ceci donne aux jeunes qui veulent faire du sport ? Le sport devient une compétition, et non plus un loisir, où pour être victorieuse, il faut être blanche et maigre.