En mars 2005, Salah Hamouri a vingt ans et suit des études de sociologie à Bethléem. Le jeune franco-palestinien, qui cumule la nationalité française avec le statut de Palestinien de Jérusalem et dispose de ce fait d’une carte d’identité israélienne, est arrêté lors d’un contrôle à un check-point.

Immédiatement incarcéré puis déféré, il est accusé d’appartenance au Front Populaire de Libération de la Palestine, une organisation interdite en Israël, et d’avoir projeté un attentat contre le Rabin Ovadia Yossef, ancien Grand Rabin d’Israël et leader du parti ultra-orthodoxe d’extrême droite Shass. Sur les conseils de son avocate et pour éviter une peine de 14 ans de prison, Salah plaide coupable et écope d’une peine de 7 ans…

Même s’il a purgé sa condamnation, depuis sa libération, les tracasseries, les vexations et le harcèlement se poursuivent. On interdit à Salah l’entrée en Cisjordanie, ce qui l’empêche de finaliser son diplôme de droit. Sa femme, Elsa, s’est vu refusé un visa pour réunification familiale, alors qu’ils sont mariés et attendent un enfant.

Aujourd’hui, il est à nouveau victime de l’acharnement des autorités israéliennes. Nous exigeons sa libération.