[Crédit photo : BL pour RévolutionPermanente]

C’est dans une ambiance bon enfant que le cortège lillois a quitté la Porte-de-paris, peu après 14h30. Sur les dents, les CRS ont ciblé, d’entrée de jeu, le cortège de tête. Avant même l’arrivée devant l’Opéra, plusieurs grenades de désencerclement ont été tirées, pour couper le cortège en deux.

La manif s’est reformée, et avec elle la solidarité. « Police nationale, milice du capital ! » et « Flics, fachos, hors de nos facs, on répondra, chaque fois qu’on nous attaque ! » sont repris, en chœur, par les manifestants, déterminés, jeunes et moins jeunes, étudiants et salariés, qui ont reconstitué le cortège, malgré une violente charge de police. Rue Nationale, en plein centre-ville, les tirs de lacrymo ont repris et se poursuivent depuis 16h.

A République, à 17h, les provocations policières ont repris. Un camarade a été interpellé. Les manifestants, rassemblés sur place, réclament sa libération.