Très rapidement les policiers ont coupé le cortège en deux, la partie avant étant prise dans une nasse à l’angle du boulevard Diderot et de la rue Chaligny. Le tout bien arrosé de gaz lacrymo, de matraquages abjects, certains lycéens se faisant même marcher dessus ainsi que nous l’a communiqué il y a peu l’un d’entre eux. Plusieurs interpellations menées par les CRS et la BAC ont déjà été effectuées...

Mais on ne divise pas la jeunesse en lutte comme ça ! « Libérez nos camarades ! « , « Tout le monde déteste la police ! », « Etat d’urgence, Etat policier, on ne nous empêchera pas de manifester ! »… C’est en chantant contre la répression que la partie arrière de la manifestation (soutenue par plusieurs professeurs qui dès le début étaient à leurs côtés pour les protéger des agressions des forces de répression) a témoigné en restant le plus longtemps possible sur place, avant d’être peu à peu forcée de se déplacer vers Bastille, de sa solidarité totale avec la cinquantaine de leurs camarades encerclés. Leur sort est encore, à 13h30, en suspens.