Un scandale par semaine. C’est le rythme que semble s’être donné Le Canard Enchaîné dans l’affaire Fillon. Il faut dire qu’il y a de la matière : entre l’emploi supposé fictif de sa femme, son travail fantôme à la revue des Deux Mondes, le salaire mirobolant de ses enfants engagés comme collaborateurs, ou encore le train de vie du « seigneur de la Beauce ».

Cette fois-ci, dans son édition à paraître demain, Le Canard révèle que Pénélope Fillon aurait perçu dans le détail en août 2002 "16.000 euros d’indemnités, soit l’équivalent de cinq mois de salaire", alors qu’elle avait retrouvé un mois plus tôt un emploi auprès du suppléant de son mari, Marc Joulaud, selon l’hebdomadaire satirique. Mais aussi qu’elle aurait également perçu, en novembre 2013, "29.000 euros de primes" au terme de son "dernier contrat". Une somme qui vient s’ajouter aux 680 000 euros nets touchés en tant qu’assistante parlementaire.

Or, "La législation ne prévoit pas un tel niveau d’indemnités de licenciement pour un collaborateur parlementaire", précise le Canard enchaîné.