Les Assemblées Générales qui ont eu lieu à Paris 1, Paris 8, Paris7, Jussieu et l’ENS s’étaient donné rendez-vous à 13h15, Quai de la Rappé. Le cortège Paris 8, sorti de la gare de Lyon avec banderole et mégaphone, a ensuite rejoint en cortège le Quai de la Rapée, lieu du RDV interfac. A peine arrivés sur le quai, deux camions de CRS arrivent, et une vingtaine de CRS court en leur direction et encerclent, les étudiants de Paris 8 pour la première nasse de la journée. Les premiers étudiants du cortège Paris 1 sortant du métro sont directement intégrés à la nasse de manière violente. Pendant 15 minutes, des chants étaient entonnées par les étudiants pour exiger qu’ils soient relâchés.

Les étudiants ont été ensuite relâchés, moyennant une première fouille des sacs un par un, avant de laisser les étudiants sortir, un par un. C’est ensuite qu’avec les autres étudiants de Paris et des autres facs arrivés entre temps, un cortège interfac a pu être formé et partir collectivement vers Bastille. Le cortège formé par les étudiants de Paris 1, Paris 8 et Paris 7 et Jussieu au nombre d’environ 130 étudiants a alors été bloqué à l’entrée de bastille par les CRS. Ces derniers refusent aux étudiants d’entrer dans la manifestation en cage, parce que les étudiants ont pris collectivement la décision d’entrer collectivement. Ce sont 350 étudiants en tout, organisé dans un cortège Interfac tous bloqué.

Face à un mouvement étudiant qui pourrait bien dynamiser un potentiel nouveau round du mouvement pour l’abrogation de la loi travail, le gouvernement et ses relais ne lésinent pas sur les moyens répressifs. Ainsi, la présidence paris a décidé de fermer l’université de Tolbiac, par crainte que les étudiants auto organisé, se réunissent après la manif pour discuter de la suite après un cortège qui s’annonçait réussi. Un cortège qui a réuni 350 étudiants et qui aurait pu être encore plus fourni si l’UNEF avaient fait le choix de manifester dans le cortège auto-organisé. Solidaires Etudiants a lui décidé de manifester dans le cortège interpro et n’a pas choisit de construire le cortège interfac.

Malgré la répression du gouvernement, sa police et de ses relais, le cortège interfac, une vraie réussite en cette rentrée sociale et étudiante. Cela montre que la volonté de continuer est bien la sur les facs.