« Semaine 270. Aujourd’hui, nous nous mettons en grève en solidarité avec la Palestine et Gaza. Le monde doit s’exprimer et appeler à un cessez-le-feu immédiat, à la justice et à la liberté pour les Palestiniens et tous les civils touchés » a tweeté Greta Thunberg, ce vendredi matin, alors que les bombardements israéliens continuent de semer la mort à Gaza. Sur son post, plusieurs militants climat s’affichent avec des pancartes de solidarité avec la Palestine, pour lier le combat pour la justice climatique à la solidarité avec le peuple palestinien opprimé.

Depuis qu’elle a lancé les grèves scolaires pour le climat en 2018, Greta Thunberg poste chaque vendredi une actualité de son combat pour une planète vivable. Cette semaine, elle a décidé de dédier ce Friday for Future à la cause palestinienne, en soutien à ce peuple qui subit la colonisation et l’apartheid d’Israël depuis 75 ans, et qui fait face à une tentative de nettoyage ethnique. Alors qu’Israël se prépare à une intervention terrestre à Gaza, il est urgent que la solidarité internationale se renforce pour faire cesser les massacres, qui ont déjà fait plus de 3500 morts.

La prise de position de Greta Thunberg montre la voie pour le mouvement écologiste, au sein duquel les expressions pour la Palestine ont été rares. Pourtant, quiconque aspire à résoudre la crise écologique, ne peut être qu’un militant anti-impérialiste résolu, dénonçant tous les crimes coloniaux des grandes puissances capitalistes et de leurs multinationales. Comme le rappelait Anasse Kazib dans un thread, les militants écologistes doivent lier leur combat au renversement du capitalisme, qui est à l’origine de la catastrophe écologique en cours, et par-là, se doivent de soutenir les peuples colonisés et opprimés par les puissances impérialistes.