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Ce samedi 24 novembre, un appel à mobilisation nationale des gilets jaunes a conduit à une manifestation centrale à Paris. Et si un nombre n’important de personnes ont rejoint la capitale, les gilets jaunes ont poursuivis la mobilisation partout en France.

Blocage, opération péage gratuit, manifestations... C’est une vague jaune qui a déferlé sur l’hexagone ce 24 novembre. Si le ministère de l’Intérieur, dans sa croisade pour décrédibiliser un mouvement soutenu par 8 français sur 10, a annoncé un total de 23 000 manifestants à échelle nationale, la ficelle paraît un peu trop grosse pour être crédible.
Ainsi, à Toulouse, ce sont plus de 500 personnes qui ont défilés dans le centre-ville. A ce nombre de manifestants s’ajoute les gilets jaunes déployés aux alentours, dans différentes actions organisées.

A Muret, par exemple, une opération de « péage gratuit » a été organisé, réunissant près de 1000 gilets jaunes et l’approbation de très nombreux automobilistes. Pour Florent Costes, ouvrier dans l’aéronautique et secrétaire du syndicat CGT de Latécoère, « ce mouvement doit se massifier, c’est un mouvement très prometteur, il y a des quantités de gens qui n’avaient jamais manifesté avant », tout en jugeant la position de la confédération à échelle nationale « désastreuse ».

A Montpellier, la situation était similaire, avec plusieurs actions dans et aux alentours de la ville. Ainsi, alors qu’une manifestation se déroulé dans le centre-ville, 200 gilets jaunes se sont rassemblés au rond-point de Près d’Arènes.

En Gironde, dans le Calvados, en Normandie, dans le Nord et, au bas mot, partout en France, une multitude de rassemblement de ce type se déroule en ce moment même, rendant de fait à la fois difficile une estimation de la mobilisation tout en rendant ridicule les chiffres du ministère de l’Intérieur. Quoi qu’il en soit, le gouvernement n’en a pas fini avec les gilets jaunes...