Quelques extraits du témoignage d’une femme en état de choc suite aux violences policières en verbatim qui commence à 8 minutes :

« Vous êtes honteux, ça vous retomberas dessus un jour. Vous êtes des merdes, vous êtes des merdes. Vous êtes des merdes. Je défends mon casse-gueule, Je suis toute seule avec gosses, je viens crier ma colère. »

« C’est honteux, vous etes honteux. J’en peux plus de ce pays de merde, ils m’ont tapé les bras. Ils m’ont fait mal. 1300 balles, on gagne 1300 balles. Je n’y arrive pas, j’y arrive plus, je peux plus acheter de basket pour mes gosses. On est la juste pour ça. »

« C’est plus possible, là c’est plus possible, ils m’ont tapé dans les bras et sans arrêter. J’en peux plus. Ce n’est pas possible. Depuis ce matin, j’étais assise, je faisais rien, juste je voulais dire à Macron que c’était plus possible. C’est plus possible, c’est plus possible. Je peux plus. J’y arrive plus je peux plus. Je dors plus. »

« On m’a fait enlever mon gilet jaune, sinon on me faisait payer 135 euros. Ce matin, je l’ai enlevé, je l’ai mis dans une poubelle. J’ai fait tout ce qu’ils m’ont dit. C’est plus possible. Comment on va faire pour vivre. J’ai rencontré des gens qui mangent dans les poubelles. »

« Il est hors la loi là. C’est pas possible. Les flics ils nous tapent. Je vais porter plainte surtout. Mettez sur Facebook, mettez-le sur Facebook et je vais porter plainte. Je vais prendre les matricules et je vais porter plainte. »

« On est tous là pour notre bifteck. Ils nous prennent tout jusqu’ à la moelle. Ce n’est pas possible ça, c’est pas vrai. Je me bats pour les morts et les blessés, je lâcherais pas. Pour les mort et les blessés, on n’a pas le droit de lâcher pour eux. »

En ce qui concerne les amendes de 135 euros pour port de Gilets jaunes, le journal Le Monde confirme lui même l’information.