Crédits photos : Tweeter Dauphine Mobilisée

Au lendemain du 8 mars et de la vague de violences policières qu’ont subies les femmes ce week-end durant les manifestations, c’est un énième épisode de la répression policière qui a eu lieu ce lundi matin. Deux étudiantes ont été arrêtées et embarquées alors qu’elles se mobilisaient sur leur fac, pendant qu’un blocage avait lieu en protestation contre la LPPR (loi de programmation pluriannuelle de la recherche) et la réforme des retraites.

Alors que dans de nombreuses universités la mobilisation se poursuit comme on l’a vu avec la réussite de la journée de manifestation nationale de l’enseignement supérieur et de la recherche ce 5 mars, dans cette continuité, un bâtiment a été bloqué durant quelques heures. La répression a été au rendez-vous, c’est la logique dans laquelle est le gouvernement qui craint de nouveau l’entrée en lutte de la jeunesse.

La réponse a été immédiate, un rassemblement s’est organisé pour soutenir les deux militantes :

Comme depuis le début du mouvement en cours contre les attaques de Macron, le gouvernement ne cesse d’user de répression pour tenter de dissuader ceux qui prennent part à la lutte, et de contenir le mouvement social. Forcément, après les échecs des tentatives d’apaisement par le haut, et la perte totale de crédibilité à laquelle ils font face depuis des mois, Macron et son ministère jouent la carte de l’autorité, que ce soit avec l’utilisation du 49.3 ou en mobilisant systématiquement leur flotte policière dès qu’a lieu la moindre action de contestation.