Ce choix du blocage permet de donner de la visibilité, une certaine médiatisation, que la manifestation plus traditionnelle sur laquelle les médias sont habitués à faire l’impasse. Avec le blocage pas le choix ! Un choix stratégique puisqu’il s’agit aussi et surtout d’interpeller les salariés. Jacques Richer représentant CGT : « notre blocage signifie qu’on en as ras le bol, qu’on en peu plu de cette politique d’austérité à tout va qui casse tout sur son passage ; les services publiques, le privé, le code du travail, tout y passe et les actions interpro qu’on essaye de mettre en œuvre, c’est pour dire stop à l’austérité. Stop a l’austérité aussi pour les retraités, pour les privés d’emploi, parce que toutes les mesures qui sont prisent et qui coûtent des milliards au contribuable sont totalement inefficaces. Je fais allusion au CICE qui nous a été vendu à tour de bras par le gouvernement, des mesures d’allégement s fiscaux, qui sont totalement inefficaces, il n’y a aucune création d’emploi, il y’ aucun contrôle sur les milliards qui ont été donné par les voix du CICE, c’est absolument scandaleux ! Voilà ce que signifie le blocage pour ces salariés, un pouvoir de contrainte, nécessaire pour pouvoir dire stop ! »

Sur le département les trois pôles d’activités Rouen, Dieppe et Le Havre seront bloqués, de quoi faire entendre le ras le bol ambiant. Le mot d’ordre pour les syndicats organisateurs au Havre est la gréve jusqu’au retrait. Le 31 la ville sera bloquée à plusieurs endroits clefs, dès l’aurore, par les travailleurs, syndicats et étudiants. Puis tous convergeront vers la place de l’hôtel de ville aux alentours de midi pour des discussions, prise de parole, déjeuner, tous les travailleurs, étudiants, privés d’emploi, précaires, retraités sont invités à s’y rendre pour ce moment d’échange, à l’issu duquel sera soumise au vote la reconduction du mouvement.