Ce matin, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné l’évacuation policière du Mirail « dans les plus brefs délais ». Alors que nationalement, la mobilisation étudiante s’accroit contre la loi ORE et les réformes de Macron, la réponse du gouvernement est celle du tout-répressif et des matraques. Après l’évacuation violente de plusieurs universités, c’est au Mirail, l’un des foyers importants de la mobilisation, que le gouvernement décide de s’attaquer.

Le Mirail étant l’une des premières facs à s’être massivement mobilisée, cette dernière étant en lutte depuis plus de 5 mois, avec la particularité d’ une grève importante chez les personnels Biatss, avec un blocage qui dure depuis 2 mois. A travers l’évacuation de l’université du Mirail, c’est un coup à l’ensemble de la mobilisation étudiante que le gouvernement veut porter.

Ainsi, après une requête de l’organisation de droite de l’UNI ordonnant à « l’Administrateur provisoire de l’Université de Toulouse Jean-Jaures, de faire usage de son pouvoir de police administrative afin de libérer l’accès à l’ensemble des locaux universitaire sur le site du Mirail », le tribunal administratif de Toulouse a statué pour l’expulsion de la fac.

Face à cette décision de justice, l’administrateur de la fac, Richard Laganier, a donné son accord pour qu’une intervention policière évacue la fac. Les policiers peuvent dés lors intervenir à n’importe quel moment et la menace d’une expulsion policière du Mirail est imminente.

Face à cette situation, nous avons besoin d’un soutien conséquent et appelons l’ensemble des secteurs à venir nous soutenir au Mirail dés maintenant ! Demain à 18h, un rassemblement de soutien est organisé devant la préfecture, auquel nous devons nous retrouver nombreuses et nombreux. Face à cette menace d’expulsion, nous devons faire comprendre au gouvernement que, s’il touche aux étudiants du Mirail, la réaction sera massive !