Dans cette filiale du groupe, on fabrique des transformateurs moyenne tension, les 180 salariés qui y travaillent sont des opérateurs-monteurs de sous ensemble et sur ligne, contrôleurs-fabricateurs, monteurs-câbleurs, entre autres. Trois équipes travaillent dans le site, deux équipes effectuant des deux-huit ainsi qu’une troisième travaillant toutes les nuits.

Les négociations annuelles obligatoires qui avaient commencé le 7 janvier sont dans une impasse, l’intersyndicale formée par la CFDT, la CGT et FO ont décidé de bloquer les négociations après une proposition de revalorisation salariale qu’ils considèrent comme très insuffisante. En effet, la rémunération brute annuelle du PDG du groupe a été augmentée de 19% atteignant 5,61 millions d’euros, tandis que l’augmentation proposée aux ouvriers n’est que de 0,5%.

Compte tenu du chiffre d’affaires exceptionnel de 2015, les salariés demandent aussi la création d’une dizaine de postes en CDI.

Les revendications des travailleurs comportent : une augmentation générale de 2,5%, une prime d’équipe à 85€ mensuel, le paiement de la journée de solidarité, deux jours de congé pour enfant malade, ainsi qu’une revalorisation de la prime d’ancienneté à hauteur de celle de l’ensemble du groupe Schneider Electric.

Le mouvement continue, un autre piquet de grève est prévu pour la journée de lundi.