À l’heure où l’État détient 50,63 % des actions dans le groupe ADP (soit 7 milliards d’euros) et 72 % pour la FDJ, Macron envisage sérieusement la vente de ces titres. Tout en ayant en tête que les prochains sur la liste sont : la télécommunication (avec Orange), l’énergie (Areva et EDF), les chantiers navals, etc. Bien qu’auparavant, de par sa simple fonction de ministre de l’économie, Macron n’avait pas les mains libres pour mener à bien sa totale politique de privatisation (l’épisode du refus du secrétaire d’État du Budget à l’époque d’Hollande, Christian Eckert, à la responsabilité de la FDJ, ayant refusé catégoriquement son projet par exemple) ; à présent chef de l’État, rien ne pourra l’arrêter.

Encore une fois, l’ex-banquier Rothschild, en menant cette politique, montre qu’il gouverne pour le grand patronat et le capital financier, ces entreprises étant très rentables pour des capitalistes avides de profits rapides et juteux. Alors que pendant des années les propagandistes libéraux, ceux qui ont formé l’actuel locataire de l’Élysée, parlaient de la « fin de l’État », on voit que l’État est loin d’avoir disparu et qu’au contraire il est bien présent pour rendre possible les énormes profits des multinationales. Ce gouvernement pro-patronal, au service des riches, ne comprend qu’un seul langage, celui du rapport de forces. Autrement, il continuera sa course destructrice détruisant de plus en plus d’acquis sociaux.

Crédit photo : Cyril Fussien