Un militant gravement blessé à la tête, étendu sur le sol dans son sang : « frappé, frappé, frappé au sol et abandonné dans son sang, alors qu’il lève la main pour appeler à l’aide. » Les policiers auraient alors arrêté les personnes qui prenaient des photos et des vidéos de la scène pour les effacer !

Une pratique dont les policiers ne se cachent plus. En effet, plusieurs militants se sont fait interpeler en marge de la manifestation de jeudi pour supprimer leurs photos, vidéos, alors qu’ils filmaient la BAC, la police, en action. Alors que les violences policières deviennent pratiques courantes et se normalisent dans leurs rangs, toute image qui pourrait être utilisée contre eux devient une arme…

Mais la censure ne nous fera pas taire. Une photo montrant l’homme au sol a été retrouvée un peu plus tard dans la nuit. Nous continuerons à filmer, et à lutter par tous les moyens !

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