Crédits photo : Révolution Permanente
Le meurtre de Nahel par un policier à Nanterre a embrasé les quartiers populaires.
Pour la troisième nuit de révolte, la colère s’est étendue sur tout le territoire et face à elle, l’État a déployé un dispositif répressif d’une ampleur inédite : 40 000 policiers déployés, brigades d’élites anti-terroristes de la BRI et du RAID, couvres-feu,…une répression coloniale appliquée par le gouvernement, qui tente de tuer la mobilisation dans l’œuf pour empêcher que la colère se propage dans l’ensemble du pays.
Une méthode déployée à échelle nationale : alors que des appels à des rassemblements partout en France ont émergé sur les réseaux sociaux après la mort de Nahel, les préfectures de plusieurs ont d’ores et déjà pris des arrêtés d’interdiction de manifestation et de rassemblement, comme à Marseille, à Toulouse ou à Montpellier. Selon TF1, Gérald Darmanin aurait demandé aux préfets l’arrêt des bus et des tramways à 21 heures partout en France.
Face à l’expression d’une colère qui dépasse le meurtre de Nahel et qui plonge le gouvernement dans la crise, il est urgent de construire l’unité la plus large possible contre l’État raciste et colonial et les violences policières. L’ensemble des organisations du mouvement ouvrier et du mouvement social doivent rejoindre la colère qui anime la jeunesse des quartiers populaires.
Dans ce contexte, Révolution Permanente appelle à rejoindre les rassemblements appelés ce vendredi à 20 heures partout en France :
• Bordeaux – Place de la Bourse
• Caen – Place du Théâtre
• Clermont-Ferrand – Place de Jaude
• Dijon – Place Darcy
• Grenoble – Place de Verdun
• Lille – Place de la République
• Lyon – Place des Terreaux
• Marseille – Vieux Port
• Montpellier – Place de la Comédie
• Nantes – Préfecture Quai Ceineray
• Paris – Concorde
• Rennes – Place Sainte Anne
• Rouen – Place du Général de Gaulle
• Saint Etienne - Place Jean Jaurès
• Strasbourg - Place Kléber
• Toulouse – Place du Capitole