Et ce n’est pas la première fois qu’un tel amendement est proposé… et rejeté. Depuis la création de l’ISF par le gouvernement socialiste en 1982, plusieurs amendements visant à intégrer les œuvres d’art dans le calcul de l’ISF ont été déposées et systématiquement rejetées sous prétexte qu’une telle taxation pénaliserait le marché de l’art en France… avec même le risque de voir ce fructueux marché s’effondrer ! Mais la vraie raison, c’est qu’il ne faut surtout pas empêcher les riches de s’en mettre toujours plus dans les poches… le tout cautionné par le PS et avec la bénédiction, aujourd’hui, des frondeurs !

Mais la tiédeur des frondeurs ne s’arrête pas en si bon chemin

Mais les « frondeurs » n’en étaient pas à leur premier coup d’essai. En novembre 2016, l’usine de cigarettes Imperial Tobacco annonce la fermeture de son site de production de Riom et de son centre de recherche de Fleury-les-Aubrais, licenciant plus de 300 salarié.e.s, alors même que l’entreprise a bénéficié pour l’année 2016 d’environ 500 000€ d’aide, au titre du CICE (Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi). Une situation à laquelle la même députée PS Christine Pirès-Beaune a décidé de s’attaquer.

Elle dépose le 7 décembre 2016 un amendement visant à obliger les entreprises qui licencient alors qu’elles bénéficient d’aides de l’État à rembourser les aides perçues. Une occasion en or pour les frondeurs, qui ne peuvent pas ne pas soutenir l’amendement déposé ! Et pourtant… ils ne prennent même pas part au vote ! Résultat : l’amendement est repoussé, à la demande du gouvernement. Les patrons de la multinationale n’ont pas de soucis à se faire : ils n’auront pas un centime à débourser. Un nouvel aveu de la politique que mènent les frondeurs, au service des riches et des puissants. Un aveu également pour les primaires de la « gauche ».