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Presque un an jour pour jour après la tuerie de la boîte de nuit LGBT Pulse, à Orlando (Floride), qui avait fait 49 morts et 53 blessés, la ville connaît une nouvelle fusillade tragique. Le drame s’est déroulé dans les locaux d’un fabricant d’accessoires pour camping-cars, l’entreprise Fiamma, dans la zone industrielle située au nord-est d’Orlando. Ce lundi, à 8 heures du matin, un homme de 45 ans est entré dans les locaux, muni d’une arme à feu et d’un couteau. Il a tué trois hommes et une femme travaillant sur place, et blessé un homme, qui est mort à l’hôpital quelques heures plus tard, avant de se suicider.

L’homme était un ancien employé de l’entreprise Fiamma, renvoyé au mois d’avril. D’après la police, il n’a aucun lien avec les réseaux terroristes. Peu d’éléments supplémentaires ont été communiqués à la presse, si ce n’est que le tireur était déjà connu des services de police pour « possession de marijuana » et « conduite en état d’ivresse ». Comme si ces éléments suffisaient à expliquer la violence de son geste.

Aucune information en revanche n’est donnée sur les circonstances de son licenciement en avril et ses conditions de vie, alors que le lieu de la fusillade ne semble pas anodin. Et on voit peu rappeler que la Floride est l’un des États où sont vendues le plus d’armes et où le port d’arme est le plus libéralisé. L’année passée, une semaine après l’attentat du Pulse, un projet visant à renforcer la législation sur le port d’armes avait été bloqué par le Sénat.

Le tueur semble avant tout être un pur produit de ce système violent, qui n’a trouvé d’autre issue à son désespoir qu’un acte meurtrier, d’une extrême brutalité, envers ses anciens collègues et lui-même.