Ce dimanche 12 janvier a été publié un sondage Ifop qui montre une hausse de 5 points de soutien à la grève par rapport à la semaine dernière, soit 30% de soutien à la grève. La grève s’inscrit dans la durée malgré divers coups médiatiques, instrumentalisation pour retourner l’opinion publique contre les grévistes, répression et accords dans les coulisses.

La répression a monté d’un cran, des vidéos de violences policières ont viralisé sur les réseaux sociaux, tandis que le gouvernement s’est vu obligé de faire un geste en direction des directions syndicales réformistes, sous forme d’une fausse concession. S’il n’est pourtant pas prêt à reculer, les faiblesses et contradictions du gouvernement sont frappantes. La pression sur gouvernement monte : « avec un soutien à la grève en hausse de 5 points en une semaine, à 30 %, il était toutefois grand temps pour le gouvernement de pouvoir montrer à l’opinion qu’il fait bouger les lignes. Et continue d’avancer, avec, mardi, un nouveau round sur la pénibilité », comme atteste le journal - pourtant pas réputé pour être des plus à gauche - Les Echos sur la dynamique des les prochains jours. Un gouvernement fragilisé, qui va essayer la technique de pourrissement de la grève à travers de soi-disant « concessions ».

Avec des cortèges massifs et combatifs RATP-SNCF en tête des dernières manifestations, une radicalité énorme qui s’est exprimée dans divers villes en France et un soutien qui va crescendo, le mouvement arrive à un tournant. Un seul impératif : depuis la base, généraliser la grève jusqu’au retrait de la réforme et au-delà !