On a bel et bien eu à faire à une parodie de justice digne de l’Etat d’urgence avec notamment, un procureur affirmant que "la démocratie s’exprime dans les urnes et pas dans la rue". Ce dernier a d’ailleurs demandé des peines bien plus lourdes que celles écopées :18 mois d’emprisonnement dont 6 avec sursis pour le premier et 15 mois ferme dont 9 avec sursis avec mandat de dépôt pour les deux. Les mandats de dépôt n’ayant pas été retenu ils sont ressortis libre mais le parquet va peut-être faire appel.
Contre ce gouvernement, son état d’urgence et sa justice de classe, il faut continuer la mobilisation pour montrer à Hollande que nous ne céderons pas face à la répression. Nous manifesterons samedi 12 mars contre l’état d’urgence et pour la convergence des colères.
Justice de classe. Suite au 9 mars à Lyon. 6 mois de prison ferme pour l’un des manifestants
Correspondants A Lyon, 2 manifestants sont passés en comparution immédiate (après presque 48 heures de garde à vue ce vendredi) à la suite de la manifestation du 9 mars. Environ 100 personnes étaient venus les soutenir. Ils étaient tous deux âgés de 22 ans, un était accusé d'avoir plaqué un policier un autre d'avoir jeté des projectiles. Le premier, a écopé d'une peine aménageable de 6 mois ferme et de 1000 euros de dommages et intérêt. Le second, qui est étudiant a pris 6 mois de sursis et 800 euros de dommages et intérêts. Un troisième interpellé : un lycéen mineur (il a aussi fait 48h de garde à vue) est passé devant le tribunal pour enfant. Il a été relâche mais est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
vendredi 11 mars 2016
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