On a bel et bien eu à faire à une parodie de justice digne de l’Etat d’urgence avec notamment, un procureur affirmant que "la démocratie s’exprime dans les urnes et pas dans la rue". Ce dernier a d’ailleurs demandé des peines bien plus lourdes que celles écopées :18 mois d’emprisonnement dont 6 avec sursis pour le premier et 15 mois ferme dont 9 avec sursis avec mandat de dépôt pour les deux. Les mandats de dépôt n’ayant pas été retenu ils sont ressortis libre mais le parquet va peut-être faire appel.
Contre ce gouvernement, son état d’urgence et sa justice de classe, il faut continuer la mobilisation pour montrer à Hollande que nous ne céderons pas face à la répression. Nous manifesterons samedi 12 mars contre l’état d’urgence et pour la convergence des colères.