C’est une agression ultra-violente qui n’a pas fait la une des médias nationaux mais sur laquelle est revenue L’Est Républicain. Mercredi dernier à Dole, Adil Sefrioui et son épouse repèrent un homme entrain de photographier leur maison et leurs enfants. Alors que Adil Sefrioui sort pour demander des explications, l’homme se montre agressif. « Aah, bicot, tu passes sous le capot aujourd’hui ! » lui assène-t-il avant de le frapper avec son appareil puis de le menacer avec un croisillon.

Alors que la tension monte, l’homme rentre dans sa voiture puis revient et tente de renverser Adil Sefrioui en fonçant dans la clôture de la terrasse du couple. Une scène ultra—violente filmée.

Dans L’Est Républicain Adil Sefrioui raconte : « Je l’ai vu qui tournait une rue plus loin mais il est revenu au ralenti derrière moi alors que je rentrais par le trottoir. Et quand j’ai atteint le bateau du passage piéton qui lui permettait de monter à son tour sur le trottoir, il a accéléré pour me faucher. »

Finalement, Adil Sefrioi a le réflexe de sauter sur le capot. « Fractures au nez et au doigt, douleurs de tous côtés, minerve autour du cou, la victime a finalement évité le pire en passant « sur » plutôt que « sous » le capot, comme son agresseur le lui avait promis. » conclue ainsi L’Est Républicain ».

Une agression qui n’est rien moins qu’une tentative de meurtre raciste, indissociable d’un contexte marqué par l’offensive permanente contre les musulmans et les étrangers, alimentée par le gouvernement, la droite et l’extrême-droite.