En grève ce mardi 11 octobre, près de 14 lycées des Hauts-de-Seine (Nanterre, Asnières, Bagneux, Colombes, Gennevilliers…), 8 de Seine-Saint-Denis (Epinay, La Courneuve, Saint-Ouen, Bobigny), du Val-d’Oise (Argenteuil,Goussainville, Gonesse, Sarcelles), et du Val-de-Marne (Champigny-sur-Marne, Villeneuve-Saint-Georges…), soit une cinquantaine de lycées pour l’Île de France. Dans la manifestation parisienne qui s’est tenue cette après midi entre Sèvres-Babylone et le ministère, étaient également présents des enseignants d’un lycée d’Evreux. À Marseille, le mouvement prend, avec la réception par le rectorat dans l’après-midi d’une délégation de professeurs.

Dans plusieurs lycées, la rentrée avait démarré sur une grève reconductible pour protester contre les sureffectifs dans les classes. C’était le début d’une mobilisation lancée pour s’opposer à la sortie des lycéens du dispositif prioritaire qui ne cesse de grandir. Avec le mouvement, si la question des effectifs en classe n’a pas été réglée, le ministère est revenu sur la suppression de la prime NBI prolongée pour les deux prochaines années dans les établissements en question tout comme sur la question du maintien des points de mutation.

Reste la question des effectifs en classe : les enseignants revendiquent qu’un seuil d’élève maximum soit inscrit dans la loi pour ces établissements ZEP ainsi que la divulgation de la liste des lycées qui resteront dans le dispositif, une liste que le rectorat comme le ministère garde secrète pour l’instant.

À la pointe du mouvement, le lycée Joliot-Curie à Nanterre : depuis la rentrée dans le mouvement, il est actuellement occupé par les équipes enseignantes et les parents d’élèves. Alors que le mouvement se renforce en Île-de-France, elle s’étend également en province et notamment à Marseille. Les suites de la mobilisation de ce mardi devraient être discutées demain pour les lycées franciliens, à 17h, à la Bourse du Travail de Paris.