Emmenée par l’Intersyndicale 31 derrière une banderole unifiant salariés et jeunesse, puis une centaine de cheminots, la mobilisation toulousaine a donné le ton pour cette rentrée.

D’abord un important cortège de la CGT, des transports urbains Tisseo aux retraités en passant par la fédération des services publics, les hôpitaux, santé et action sociale, l’enseignement supérieur et la recherche, les Télécom, Airbus, Latécoère, Thalès, Safran, La Poste… bref public et privé à l’unisson. Intermittents et précaires, DAL et Front Social local, ensuite, suivis d’un cortège Solidaires lui aussi bien fourni et déterminé, ouvrant sur les enseignants du primaire et du secondaire, puis la FSU.

Quelques drapeaux FO sont aussi venus que Mailly ne fait pas l’unanimité chez lui. Venaient alors les formations politiques, FI, PCF, Lutte ouvrière, CNT et Antifas, NPA, OCML VP, MJS et les quelques hamonistes du « Mouvement du 1er Juillet » se trouvant, quant à eux, en fin de cortège.

Enfin, on pouvait compter 400 à 500 étudiants, avec quelques lycéens, dans le cortège unitaire de la jeunesse appelé par Solidaires EtudiantEs, UET, UNEF, Npa jeunes, JC, et Alternative Etudiante, un cortège extrêmement dynamique et combattif, et ce alors même que l’université du Mirail (Jean Jaurès) n’a pas fait encore sa rentrée, ce qui augure d’un début d’année universitaire dont Macron et ses sbires ont bien raison de se méfier.

C’est maintenant la suite qu’il faut construire, seule façon de répondre au défi lancé par Macron et ses acolytes. La chaleur, la solidarité, et surtout, une rage qui ne se dément pas, pour obtenir le retrait des ordonnances de la Loi Travail XXL, sont en tous cas au rendez-vous. Faisons en sorte que le 21 septembre voit encore plus de « fainéants » et d’« extrêmes » monter au créneau contre le mépris et l’arrogance, c’est dans cette perspective que la semaine qui vient doit être abordée.