Ce mercredi, la CGT a annoncé, via un communiqué, que l’entreprise Altran à Toulouse avait été condamnée pour non-paiement à ses salariés « des heures supplémentaires, des congé payés [et] des primes de vacances ». Une procédure enclenchée en 2009 et qui a conduit l’entreprise de conseil en technologie à verser pour 10 millions d’euros à 300 ingénieurs du groupe.

Un article de la Dépêche nous apprend qu’entre 2015 et 2016, ce sont près de 1000 salariés et ancien salariés qui ont saisi les prud’hommes pour des causes similaires. De plus, plusieurs condamnations sont tombées ces dernières années. Autant dire que cette pratique du non-paiement semble être monnaie courante chez Altran.

Pour esquisser une ébauche de défense, la chargée de communication du groupe, Marine Boulot, a expliqué, toujours à la Dépêche, que « plusieurs décisions contradictoires » avaient été prises dans ce dossier, précisant que « dans six décisions émanant de quatre conseils de prud’hommes, les requérants [avaient] été intégralement déboutés ». Des explications qui peinent à convaincre, car n’abordant pas le caractère répétitif de cette pratique du non-paiement d’heures sup’, de congé payés et autres primes de vacances qui semble être totalement intégrée au mode de fonctionnement d’Altran.