Il s’agissait d’une journée charnière pour le NPA 31. En effet, avec deux meetings organisés sur Toulouse, ce 15 décembre marque le lancement de la campagne #Poutou2017 dans la ville rose. A cette occasion, Christine Poupin, l’une des trois porte-paroles du NPA pour ces présidentielles, était spécialement venu dans la ville rose. À l’université du Mirail tout d’abord, où un premier meeting s’est tenu, où trois intervenantes au total (Christine Poupin, une camarade du NPA Jeune et une camarade du NPA également impliqué dans le collectif ZAD 31) ont introduit la discussion, devant une cinquantaine de personne.
 
Par la suite, un meeting central de lancement de la campagne était prévu à la salle Osète (Métro Capitole), et a réuni plus de 80 personnes. A cette occasion, Christine Poupin était entourée, à la tribune, par un camarade de l’association Franco-Kurde, une syndicaliste CGT du CHU de Toulouse et de camarades du NPA impliqué dans le Droit au logement et le collectif de la ZAD 31. Les différentes introduction ont permis de dresser un large panorama de la situation actuelle, de la situation tragique du peuple Kurde à la destruction environnementale systématique à grand coup de grands projets inutiles. Du problème de logement touchant la large couche de la population de plus en plus précarisée à la situation dramatique dans le milieu hospitalier, où Toulouse en particulier en est un exemple saisissant avec la vague de suicide qui a déferlé sur les CHU de la ville cet été. Christine est revenue sur la situation internationale, d’Alep - conséquence de la défaite des révolutions Arabes - à l’élection de Trump qui s’est appuyée le rejet des politiques néolibérales, pour s’attarder ensuite sur la situation Française. Ici, si d’un côté Fillon nous promet une guerre sans précédant, et que la classe politique dans son ensemble cherche à diviser notre camp par le racisme pour faciliter l’accélération des contre-réformes, il reste une issue : celle de la lutte des exploité-e-s et des opprimé-e-s. Seule une telle alliance, de la lutte contre l’emprisonnement des frères Traoré dans les quartiers, à celle contre la loi travail de ce printemps, en passant par les révoltes contre les grands projets inutiles, sera capable d’opposer des défaites aux attaques que l’on nous prépare, et avancer la perspective d’une autre société.
 
À chacun des meetings, des tours de paroles ont été ouverts permettant à la salle de s’exprimer et d’entamer un dialogue, pour une campagne qui se veut le porte-voix de celles et ceux à qui la présidentielle ne s’adresse pas, des 70% de Français-e-s contre la loi travail, de celles et ceux qui, plutôt que d’attendre passivement à quelle sauce ils et elles seront mangés après les élections, veulent dores et déjà réfléchir à la riposte nécessaire à notre camp social et à comment battre en brèche ce système.