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Alors que le tribunal de Manhattan est en train de juger d’un cas de licenciement discriminatoire en raison de l’orientation sexuelle, le gouvernement fédéral prend fait et cause pour l’entreprise. Le Département de la Justice américain, quant à lui, statue que le titre VII de l’Acte des droits civiques de 1964, qui protège les salarié/e/s contre plusieurs formes de discrimination – notamment sexistes – ne concerne pas les discriminations pour orientation sexuelle.

En un mot, l’homophobie ne saurait être pénalisée aux yeux du gouvernement américain.

Cette décision de l’administration Trump, qui consiste à restreindre l’étendue des discriminations concernées par le titre VII, n’entraîne pas moins que la légalisation à l’échelle fédérale de la discrimination homophobe au travail.

Cela signifie donc que les employeurs pourront, sur tout le territoire américain, licencier ou refuser d’embaucher une personne sur la considération de son orientation sexuelle. C’est un gigantesque pas en arrière par rapport à ce qui s’était lentement construit, en termes de protection relative, mais protection légale tout de même, depuis une dizaine d’années pour les LGBT.