Environ 2000 étudiants, professeurs et personnels se sont rassemblés en assemblée générale ce lundi matin à l’Université parisienne Sorbonne-Nouvelle sous une pluie battante. Malgré des menaces répétées de groupes d’extrême-droite présents sur place, cette université parisienne pourtant peu connue pour être un bastion de mobilisation est entrée en grève ce matin. De nombreuses interventions de professeurs et de personnels BIATTS ont dénoncé le manque de moyens, exprimé leur refus de la loi ORE, et ont appelé à la grève malgré l’imminence des partiels. Des travailleurs en lutte sont également intervenus apporter leur soutien aux étudiants. L’Assemblée Générale a, après 5h de débats, voté le retrait de la loi ORE ni amendable ni négociable, ainsi que l’occupation et le blocus reconductibles de la fac.

Alors qu’il y a quelques jours seulement, Tolbiac était l’unique faculté parisienne mobilisée, ce sont maintenant de nombreuses facs parisiennes qui entrent peu à peu dans la bataille, à l’image de Paris 4 Clignancourt et Nanterre. L’Assemblée Générale qui s’est tenue ce matin à l’Université Paris 3, habituellement peu mobilisée, est tout simplement historique et extrêmement encourageante pour la suite du mouvement.