Cette vidéo, filmée depuis un fourgon de police, montre les détenus passer en courant du camion au commissariat en se protégeant la tête, entre des policiers armés de tonfas qui les matraquent.

Cet acte de répression policière s’inscrit dans une longue liste d’exactions commises par la police de Loukachenko depuis le début de la mobilisation, ce 9 août 2020, alors que la population se révolte contre la très probable fraude à l’élection présidentielle (Loukachenko aurait gagné avec plus de 80% des votes - AFP). Depuis, tous les dimanches des milliers de personnes se réunissent en Biélorussie pour contester le sixième mandat de Loukachenko, qui est au pouvoir depuis 1994.

Le régime biélorusse et sa police sont largement contestés pour leurs actes de torture, des organisations de défense des droits de l’homme, aux dirigeants des pays d’Europe. Macron en première ligne, en profite, après les ravages policiers dans le mouvement des gilets jaunes et dans les quartiers populaires, pour se faire une nouvelle image de défenseur des droits fondamentaux. Pourtant, de telles vidéos de répression féroce continuent de fleurir sur les réseaux sociaux, preuve s’il en est du consensus si non mondial au moins européen au sujet de la répression des populations réclamant des droits démocratiques.