« Le problème des violences policières, ce n’est pas de l’ordre de la bavure, c’est un problème qui s’installe dans une politique racialiste, entre ceux qui sont en haut et ceux qui sont en bas  ». Omar Slaouti, militant des quartiers populaires, a ainsi entamé le meeting contre les violences policières et l’islamophobie qui se tenait le 21 octobre dernier dans l’université de Jussieu, Paris 6. Dans le contexte des manifestations sauvages et illégales de policiers dans plusieurs villes, et notamment dans les rues de Paris et de Lyon, Omar Slaouti est revenu sur cette inquiétante actualité. « Ce qui est demandé dans les manifestations des policiers, c’est, comme dans le cas de ce policier qui a tué Amine Bentounsi en 2012, le fait de pouvoir tuer sans rendre de compte à la justice  ». A ses côtés, à la tribune, Nacira Guenif, sociologue et enseignante-chercheuse à Paris 8, Yasser Louati, militant contre l’islamophobie, ainsi qu’Hamid, militant CGT revenant sur les questions de racismes et de précarité dans l’enseignement supérieur et la recherche et une étudiante revenant sur la question du port du foulard à l’université. Etaient présents également, Guillaume Vadot, enseignant et militant agressé par la police et Assa Traoré qui a apporté son témoignage sur les circonstances de la mort de son frère Adama, et a également invité à construire ce front, à « ne pas rester spectateur, et à agir », et à participer au rassemblement qui est en train de se préparer. Plus d’information sur la page facebook : la vérité pour Adama.