Au vu du rapport dont Macron et son gouvernement s’inspirent pour réformer le baccalauréat et l’entrée dans l’enseignement supérieur, il faut s’attendre à des augmentations conséquentes des frais d’inscription à l’université dans les prochaines années. Ces augmentations vont évidemment aggraver la situation déjà très précaire de beaucoup d’étudiantes et étudiants, dont la moitié a d’ores et déjà besoin de travailler pendant l’année universitaire pour subvenir à ses besoins ; un quart des étudiants déclare tout simplement ne pas pouvoir survivre sans cette activité rémunérée.

C’est cette réalité qu’ont décrite les journalistes de l’émission « 7 à 8 » du dimanche 21 janvier, dans un extrait intitulé « Galère étudiante ». On y découvre des étudiantes montpelliéraines qui vivent, une fois leur loyer payé, avec moins de 3€ par jour – même pas de quoi aller au resto U une fois par jour. Dans le contexte actuel, il s’agit d’une mise en lumière salutaire.