Le 1er décembre 2018, Zineb Redouane reçoit une grenade lacrymogène en plein visage alors qu’elle fermait les volets de son appartement, situé au 4èeme étage. Sous son balcon, passait la manifestation pour le logement digne, en soutien aux victimes de la rue d’Aubagne. Elle meurt 24h plus tard, à l’hôpital.

Aujourd’hui à Marseille, résonne la phrase que Zineb à déclaré au télephone à sa fille qu’elle avait au télephone au moment des faits « Il m’a visé ! ». c’est dans cette émotion que les gilets jaunes de Marseille on manifesté le samedi 30 novembre au son de « Nous sommes tous des enfants de Zineb ». Il étaient un millier à arpenter les rues de Marseille, pour réclamer justice et vérité pour Zineb et toutes les victimes de violences policières.

La marche à arpenté les rues de Marseille et cyniquement, c’est sur la Canebière au niveau de Noailles a deux pas de chez Zineb que la répression brutale à commencé. Les Crs ont dispersé la manifestation , et noyé Belsunce dans un nuage de gaz lacrymogènes.Une vidéo, filmé par le media Vécu montre une charge particulièrement brutale ou plusieurs personnes âgées se retrouvent par terre, sans moyen de se relever entouré par les policiers. Ce dimanche, les hommages se sont multiplié, à Marseille comme dans de nombreuses villes.

Aujourd’hui, 3 décembre, journée internationale de campagne de soutien à Assa Traoré, il est plus que jamais nécessaire d’apporter notre soutien à toutes les victimes de violences policières. Contre une répression qui tue et mutile et non a l’impunité policière ! Justice pour Zineb, Adama, Babacar et tous les autres.